• Il est le langage archaïque et subtil des amoureux. Sa variété est infinie. Cause de nos premiers émois, il trouble autant le corps que le cœur. Sa simplicité fait son mystère. Le psychanalyste Charles Melman dans la préface de l'ouvrage de Francesco Patrizi, “Du baiser” (Les Belles Lettres, 2002), s'interroge : « Pourquoi le frotti-frotta symétrique d'orifices privés de tout mystère et dont la fonction déclarée est alimentaire et orale, quand bien même ils ne seraient pas gâtés par la denture ou l'hygiène, est-il susceptible de provoquer l'extase des amants ? »

    Gourmande ou vorace, chaque bouche devient, dans le baiser amoureux, la nourriture d'une autre. Baiser cannibale, baiser vampire... Que ressent-on lorsque les lèvres se joignent, lorsque les souffles se mêlent ? Sylvain Mimoun, gynécologue, andrologue et sexologue, nous explique tout ce qui se joue dans ce baiser langoureux entre les amants.
     
     « A première vue, ce ne sont que deux bouches, collées, l'une à l'autre. Sauf que derrière ce baiser, deux langues se croisent, tournent et se mêlent. Choqués par ce baiser profond échangé en public par les Parisiens du début du siècle dernier, les touristes américains l'ont surnommé le “french kiss”.
    Mais le “french kiss”, ce ne sont pas seulement deux langues qui se touchent. Dans ce baiser, on atteint ce qu'il y a de plus intime chez l'autre. On y découvre comment celui-ci se donne, s'il est inhibé, sensuel, s'il met des émotions dans son acte...

    D'ailleurs, quand on vit mal ce baiser, c'est bien ce côté “intrusif” de la chose qui nous dérange. Et à l'inverse, quand on le vit bien, on se sent au plus proche de l'autre. Cela devient extrêmement chaleureux, parce que ce baiser exige un laisser-aller de part et d'autre. Il y a donc d'abord quelque chose de très émotionnel dans cet échange, qui aide largement à la création de l'intimité à deux. C'est ce qui explique, par exemple, que les prostituées manifestent leur désengagement affectif par un “j'embrasse pas”. Et puis, la bouche fait partie de la tête : c'est comme si c'était une partie de son âme, plus que de son corps, que l'on donnait dans le baiser, l'autre venant “puiser” avec sa langue... »
     
     « Mais ce baiser ne parle pas seulement d'émotion. Il parle aussi de désir : il permet en effet de stimuler les zones érogènes présentes dans les muqueuses de la bouche. Cela étant, penser d'un homme qui embrasse bien qu'il va bien faire l'amour relève de la légende ! En réalité, c'est le désir que l'on a pour l'autre qui va stimuler ou non le sien, et, donc, nous rendre son baiser plus agréable. Mais un homme peut très bien avoir du désir pour une femme, donc bien l'embrasser, et souffrir par ailleurs de problèmes d'impuissance ou d'éjaculation précoce ! Une femme qui parie sur la qualité d'un rapport sexuel avec un homme en se fiant à son seul baiser n'est donc pas à l'abri de quelques surprises...

    A contrario, si l'on n'aime pas embrasser quelqu'un, il y a de fortes chances pour que l'on n'aime pas faire l'amour avec lui. Il en est de ce contact entre les langues comme de celui entre les peaux : certaines vous émeuvent d'emblée, d'autres non. Cela relève de la magie de la rencontre entre deux épidermes... ou deux muqueuses ! »
     
     « Stimulateur autant que signe de désir, le baiser est une preuve évidente de la bonne santé du couple. Inversement, quand un couple va mal, la première chose que l'on commence à repousser, ce n'est pas tant le corps de l'autre que sa bouche. Car autant un couple qui va mal peut continuer à faire l'amour par habitude ou “mécaniquement”, autant le baiser, qui demande plus de “lâcher-prise”, devient difficile. Donc, quand l'un des partenaires commence à ne plus vouloir embrasser langoureusement l'autre, celui-ci doit y voir un signal d'alerte. C'est qu'il est temps de s'intéresser de plus près à son couple... et de lui redonner le goût d'un authentique “baiser à la française”. »
     
     Le traité indien de la joute amoureuse accorde aux baisers une valeur érotique primordiale, amant et amante ayant des rôles spécifiques.

    Le baiser nominal : simple apposition des lèvres.
    Le baiser direct : les deux lèvres s'appliquent directement, en face à face.
    Le baiser incliné : la tête penchée, chacun tend ses lèvres vers celles de l'autre.
    Le baiser mouvant : la femme presse entre ses lèvres la lèvre inférieure de son amant, et l'introduit dans sa bouche avec un mouvement de succion.
    Le baiser touchant : la femme touche avec sa langue la lèvre de son partenaire.
    Le baiser frotté : une fois la lèvre inférieure de l'homme engagée dans la bouche de l'amante, celle-ci la lèche en la frottant très délicatement.
    La boîte : la femme saisit les deux lèvres de son compagnon avec les dents et les suce goulûment. Elle peut ensuite frotter son palais avec sa langue.
    Le combat de lèvres : on parie à qui saisira le premier, avec ses lèvres, la lèvre inférieure de l'autre.
     
     Lors d'un baiser, ce sont douze muscles des lèvres qui sont activés et dix-neuf de la langue, soit trente et un dans un "french kiss". Une minute de ce bouche-à-bouche permettrait de brûler autant de calories qu'une course de cinq cents mètres. Le baiser serait par ailleurs aussi efficace qu'un chewing-gum pour aider à la digestion !

    Un baiser, ce sont également 9 mg d'eau, 700 mg d'albumine, 1,7 mg de matières grasses, 0,4 mg de sels et 100 mg de substances organiques qui sont échangées entre les partenaires. Le baiser, véhicule à bactéries ? Sans doute, mais comme l'affirme avec humour un médecin américain, Samuel Katzoff, « un vrai baiser engendre tant de chaleur qu'il détruit les microbes ».

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  • Mais vale ficar vermelho cinco minutos, que amarelo toda a vida.

    Mieux vaut rester rouge cinq minutes que jaune toute la vie.


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  • Chorando se foi quem um dia so me fez chorar

    Chorando se foi quem um dia so me fez chorar

     

    Chorando estara ao lembrar de um amor

    Que um dia não soube cuidar

    Chorando estara ao lembrar de um amor

    Que um dia não soube cuidar

     

    A recordacão vai estar com ele aonde for

    A recordacão vai estar pra sempre aonde for

     

    Danca sol e mar, guardare no olmar

    O amor faz perder encontrar

     

    Lambando estarei ao lembrar que este amor

    Por um dia um istante foi rei

     

    A recordacão vai estar com ele aonde for

    A recordacão vai estar pra sempre aonde for

     

    Chorando estare ao lembrar de um amor

    Que um dia não soube cuidar

    Cancao riso e dor, melodia de um amor

    Um momento que fica nu ar

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  • MyDoom s'appuie sur le courrier électronique. Tout le but de ses concepteurs est de faire cliquer sur une pièce jointe. MyDoom a deux activités essentielles. Une fois qu'il a pris ses aises, il crée sur l'ordinateur infecté une «porte dérobée», une sorte de passage secret qui lui permettra de faire venir d'autres amis virus ou de mener des activités à l'insu de l'utilisateur. Deuxième activité : l'organisation d'attaques sur des sites webs. MyDoom est programmé pour se connecter à un jour et une heure donnés. Tous les ordinateurs infectés agissant de concert, le site visé se retrouve saturé.

    FAITES GAFFE !!!


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  • Egalement appelée syndrome d'impact des secousses, cette maltraitance a des conséquences neurologiques dramatiques. Excédés par les pleurs, fatigués, les nerfs à fleur de peau, des parents ou des baby-sitters craquent nerveusement et agitent trop violemment l'enfant. Secoué comme un prunier, le cerveau va alors s'écraser contre la boite crânienne, créant des hémorragies, des lésions importantes aux tissus et un gonflement du cerveau. Loin d'être anodins, ces gestes peuvent entraîner la mort de l'enfant. La gravité de la blessure dépend de la force et de la taille de l'enfant.
    Avec une tête trop lourde et des muscles du cou trop faibles, une secousse violente peut endommager certaines veines et créer un hématome... parfois fatal. Le Pr. Renier ajoute que "durant la première année, l'espace situé entre le cerveau et les méninges est élargi, et les veines qui le traversent sont exposées au risque de rupture par cisaillement lors de secousses brutales, et ce d'autant plus que la tête du nourrisson, lourde par rapport au reste du corps, est mal maintenue par des muscles cervicaux encore trop faibles".

    Des séquelles à vie

    Ce sont les bébés de moins de six mois qui sont les plus vulnérables. Les garçons sont plus touchés que les filles et représentent 60 % des victimes. "Chez le garçon de moins d'un an, il y a plus d'espace entre le cerveau et la boite crânienne que chez les filles. Ces raisons physiologiques de contenant trop important par rapport au contenu explique cette proportion plus importante de victimes chez les bébés de sexe masculin" précise le Pr. Dominique Renier.

    Dans les jours ou les semaines qui suivent un épisode de secousses violentes :

    • 10 % des bébés meurent,
    • 25 % souffrent d'hémiplégie, retard mental majeur, cécité, épilepsie rebelle...
    • 50 % hériteront d'un mauvais pronostic : épilepsie contrôlée, paralysie ponctuelle, retard mental modéré, etc... ;
    • seul moins d'un enfant sur quatre s'en sortirait sans séquelle.

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